Alexis Renard, PDG de Mailjet confie : « Les Français ont ceci de particulier qu’ils sont vraiment curieux : ils aiment et privilégient les emails dont les contenus les intriguent… Les professionnels de l’emailing doivent en tenir compte, tout en prenant garde à ne pas déclencher d’alerte au spam. Car le recours à des formulations trop intrigantes peut aussi avoir cet effet. »
Les Français, plus sensibles aux objets de mails que leurs confrères européens
Enjeu majeur pour les entreprises, l’emailing est souvent source de compétitivité. En effet, il devient de plus en plus difficile pour les professionnels du marketing d’attirer l’attention du consommateur. Mais que les marketeurs se rassurent : les Français sont parmi les plus curieux en Europe. C’est ce que dévoile l’étude internationale réalisée par Mailjet, la référence du pilotage d’emails marketing et transactionnels, menée auprès de 20 000 consommateurs en France, Allemagne, Espagne, Royaume-Uni et aux Etats-Unis.
Les Français sont 42 % à ouvrir un email, si leur curiosité est piquée
Si l’emailing reste un moyen privilégié pour communiquer avec ses clients, aujourd’hui, les utilisateurs d’emails reçoivent en moyenne 121 emails par jour. Les entreprises doivent donc redoubler d’effort pour attirer l’attention. Mailjet s’est donc intéressé à ce qui peut pousser les consommateurs à ouvrir un mail et le lire. Il en ressort que les destinataires sont curieux par nature. Ainsi, un mail qui se veut confidentiel et personnel séduit 45% des consommateurs français. Tandis qu’ils sont 38 % à se laisser tenter par un mail qui leur dévoilerait un scoop inédit.
La curiosité est donc devenu un véritable outil marketing lorsqu’il s’agit d’emailing puisqu’en France, les emails jouant sur la curiosité ont un taux d’ouverture 29 % supérieur aux mails classiques. Si la France est particulièrement réceptive à cette thématique, elle se place en seconde position du classement Européen derrière l’Espagne qui affiche une différence de taux d’ouverture de 48 %. L’Allemagne et le Royaume-Uni sont quant à eux légèrement moins sensibles à la curiosité, puisque les différences de taux d’ouvertures sont respectivement à 28 % et 24 %.
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