Scroll Top

DriveK.fr, le configurateur de voitures neuves dédié au grand public

dt4a5532
Digital
Thibault Pénicaut

Bonjour Thibault, pouvez-vous vous présenter et nous présenter MotorK ? 

Cela fait déjà quelques années que je suis dans le domaine du digital à vrai dire. J’ai tout d’abord commencé par des régies publicitaires avant de me rapprocher du monde de l’automobile digitale et je suis donc Directeur France de MotorK depuis le début de l’année 2016. Après l’Italie et l’Espagne dans les années précédentes, nous avons lancé MotorK en France début 2016.Nous sommes partis d’un insight consommateur qui est le suivant : 80 % de la recherche d’une voiture se fait en ligne avant même d’arriver en concession. MotorK est donc né de là, donnant naissance à deux activités majeures :

– DriveK.fr, le configurateur de voitures neuves dédié au grand public. Nous permettons aux utilisateurs de configurer et comparer les voitures neuves sur des critères objectifs, nous simplifions la recherche en “détricotant” les offres des constructeurs. Par exemple, un GPS s’appellera toujours GPS chez nous, peu importe la voiture ou la marque. Une fois que l’internaute a configuré sa voiture nous lui donnons le prix catalogue, il peut faire une demande de devis et nous le rappelons immédiatement afin de l’envoyer vers la bonne concession.

– DealerK.fr, elle, est une solution complète pour l’accompagnement des distributeurs automobiles dans le digital : nous voulons que les concessions prennent la parole sur internet en leur nom propre, qu’elles puissent être efficaces dans la gestion de leurs clients en ligne. Pour cela, nous leur proposons une méthode que nous avons détaillée dans un livre “La Méthode DealerK”. Dans cette dernière nous recommandons les bonnes pratiques et les outils pour être performants à l’échelle locale sur internet : avec un site complet dédié à la concession, une formation pour transformer au mieux un contact en rendez-vous, un CRM dédié automobile ainsi qu’une suite marketing pour attirer le plus de prospects. L’idée de fond de notre entreprise, c’est d’accompagner au mieux les acteurs de l’automobile dans leur activité digitale, depuis l’intérêt manifesté pour une voiture neuve, jusqu’à la vente de cette voiture et l’entretien qui s’en suit.

Quels sont les défis de la relation client dans le secteur automobile ? 

Le premier défi est celui de la qualité : énormément de “leads” circulent et sont envoyés dans les réseaux depuis de nombreuses années, mais aujourd’hui encore, une part trop faible de ces derniers sont vraiment intéressés. Il faut donc accompagner ces prospects, comprendre leur besoin. L’achat d’une voiture n’est pas un “one shot”, c’est un budget conséquent pour tous les clients, il faut donc les suivre là où ils se trouvent pendant tout leur processus d’achat.

Quel a été le challenge le plus important pour vous afin d’intégrer le digital dans le secteur automobile ?

Le challenge le plus important, et qui est encore d’actualité, c’est la prise de conscience qu’il faut diffuser dans le secteur. Il faut faire passer des acteurs historiques, des concessions qui existent souvent depuis plusieurs décennies, du “brick and mortar” vers le “click and mortar”, c’est un processus long mais essentiel s’il on veut que les 5000 concessions françaises ne se fassent pas déborder. C’est loin d’être impossible quand on sait par exemple que des acteurs comme la Fnac existent encore malgré l’arrivée d’Amazon. Simplement il faut diffuser le message et expliquer le changement de fond à apporter, nous ne parlons pas ici d’un simple outil marketing.

Enfin, quels sont les challenges qui vous attendent pour 2016-2017 ?

2016 touchant à sa fin, nous nous concentrons sur 2017 désormais, et les challenges sont aussi bien internes qu’externes : nous devons tenir le rythme de développement de l’entreprise de notre côté, recruter et structurer afin d’assurer une croissance saine mais aussi continuer à évangéliser le marché à propos du digital. Le challenge est de faire plonger nos clients dans le digital, pas simplement leur fournir un outil qui arrivera sur le reste de la pile avec un impact limité. Nous ne permettrons pas de vendre 3 millions de voitures neuves en France demain (2 millions aujourd’hui) mais nous permettrons à ceux qui ont réagi le plus tôt de sortir leur épingle du jeu. Ce mouvement de digitalisation n’est pas nouveau, loin de là, mais l’automobile est l’un des derniers secteurs qui n’a pas encore subi de transformation profonde en ce sens, nous voulons donc aider nos partenaires à s’adapter et profiter de cette vague.

Interview réalisée par Romaine Klein

 
.

Publications similaires